Température ressentie : vous en avez déjà entendu parler ?

par Karine

Dans un logement, le chauffage est le plus gros poste de consommation d’énergie : il y représente en moyenne 61 % des usages énergétiques (répartition en énergie finale ; source : Ademe, chiffres clés du bâtiment 2013). Intervenir sur ce poste afin de réaliser des économies d’énergie est donc essentiel, pas toujours simple, mais pas toujours trop compliqué non plus.

Revoir l’enveloppe de son habitat (isolation si possible par l’extérieur) c’est l’idéal. Mais on peut aussi réduire sa consommation d’énergie liée au chauffage en jouant en grande partie sur la consigne de température que l’on se fixe. Des bonnes pratiques aux grandes vertus énergétiques.
Si les consommations de chauffage sont intimement liées à la performance thermique du logement et à la performance des systèmes de chauffage, elles dépendent également du facteur « température ». S’emparer de ce sujet est peu onéreux et peut rapporter gros.

Au-delà de 20°C, chaque degré de plus coûte en moyenne 7% sur la facture de chauffage. Choisir de baisser la température de 1°C au profit d’un pull supplémentaire est donc clairement gagnant !

La température ressentie
JPEG - 24.8 ko
On en parle plus rarement mais la température ressentie est la moyenne de la température réelle de la pièce et de la température des parois qui rayonnent sur vous.
Par exemple, si on se tient devant un simple vitrage dont la température rayonnante est de 12°C et que la température de l’air ambiant est de 20°C, la température ressentie sera de 15,5°C.… un peu court n’est-ce pas ? Il est donc important de fermer ses volets et de s’équiper de rideaux pour éviter cette sensation de froid plutôt que d’augmenter la température de consigne.

Rideaux et tentures ne décoreraient-ils pas avantageusement nos murs l’hiver ?