Energies Collectives a choisi son statut de coopérative pour permettre à tous ses sociétaires d’être acteurs du territoire afin de reprendre en main la question des consommations et productions d’énergie. Dans l’idée de permettre à chacun d’entre eux de s’informer sur le modèle économique de l’entreprise, et sur l’aspect "technique" du photovoltaïque, la coopérative a proposé à tous ses sociétaires de se retrouver à l’occasion de la « journée des sociétaires ».
Au programme de la journée : visites des installations photovoltaïques financées par la SCIC Energies Collectives et échanges sur les ambitions de la coopérative.
Après l’accueil café, l’adjoint au maire de Puy-Sanières, Michel Maraval, a expliqué la démarche de la mairie : le conseil municipal a souhaité prendre 11 parts dans la coopérative dès son lancement en 2016, soit une par conseiller municipal, et a également donné son accord pour qu’Energies Collectives puisse installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de la mairie. Après étude, le toit s’est avéré intéressant pour plusieurs raisons : sa rentabilité économique et son caractère pédagogique en tant que bâtiment recevant du public. Ce samedi 25 novembre, les administrés de Puy-Sanières et les sociétaires de la SCIC ont donc découvert les dessous de cette installation photovoltaïque qui a été mise en service en mai 2017 et qui produira 9 MWh annuellement.
La deuxième visite a emmené les participants à Pibou pour voir une installation sur le toit d’un particulier, qui a fait l’objet d’un désamiantage sur une partie de la toiture.
Les participants ont profité de ces visites pour poser de nombreuses questions techniques sur la durée de vie des panneaux photovoltaïques, leur origine ou leur recyclage ou encore sur l’autoconsommation.
Après un repas partagé, l’après-midi a continué avec de nombreuses échanges et discussions afin de débattre des enjeux et des ambitions de la coopérative et décider des directions envisagées. Il y a, par exemple, été question des différentes sources de financements possibles pour la SCIC (privés, publics, mécénat ou financement participatif) et comment trouver le temps bénévole pour les mobiliser. Ou encore l’importance de la transition sociale et démocratique, aussi importante aux yeux de tous que le modèle économique de la coopérative. Le débat s’est également porté sur la
Embrun, le 28 novembre 2017
taille des projets à développer ultérieurement en favorisant plutôt des petites centrales photovoltaïques afin d’essaimer partout dans l’Embrunais-Savinois, comme c’est le cas pour la prochaine tranche de travaux (cf l’info en plus).
Les quelques 40 participants à cette journée ont pu repartir avec de nombreuses informations pour parler d’Energies Collectives autour d’eux et « faire la transition énergétique » chez eux !
