L’avant-première d’Après-demain" en vidéo

Franc succès, jeudi dernier, au cinéma Le Roc, à Embrun, pour l’avant-première du film « Après demain ». La salle art et essai de 250 places a rapidement affiché complet alors qu’à l’extérieur, plusieurs dizaines de spectateurs nourrissaient encore l’espoir de pouvoir assister à cette projection débat, en exclusivité dans les Hautes-Alpes, et organisée par la coopérative embrunaise Energies Collectives. Rien d’étonnant à cela sans doute, dans la mesure où ce film de Cyril Dion et Laure Noualhat fait suite à « Demain », premier documentaire du réalisateur qui, il y a deux ans, a connu un succès retentissant en France avec 1,9 millions de spectateurs, mais aussi dans une trentaine d’autres pays.

"Après-Demain" - Energies collectives - Embrun

Avec « Après demain », Cyril Dion revient, sans concession, sur les initiatives alternatives inspirées par son premier film. Qu’est-ce qui marche ? Qu’est-ce qui échoue ? En poussant le regard sur un jeu de perspectives et d’échelles sociales, politiques et économiques judicieuses, il met en lumière un champ des possibles, en réponse aux interrogations des citoyens et des élus sur l’avenir de notre planète. Et si finalement, tout cela nous obligeait à inventer un nouveau récit pour l’Humanité ? C’est assurément cette question sous-jacente qui a mobilisé le public.

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Dans la salle, on a pu remarquer la présence de quelques élus, celle d’acteurs de l’économie sociale et solidaire, de la transition écologique, et de très nombreux citoyens. Qu’il s’agisse de certains d’entre eux ou de Marc Viossat, Vice-Président du Conseil Départemental des Hautes Alpes, et de Pierre Leroy, Président du Pays Grand Briançonnais, tous ont témoigné individuellement de cette expérience d’une solitude qui souvent paralyse l’avancée d’initiatives vertueuses, pour un futur durable. Et tous se sont accordés sur la nécessité de développer les actions sur la base de partenariats étroits entre élus et citoyens.
Au-delà du rêve suscité par le film, l’allusion aux projets de territoires conduits par le Pays du Grand Briançonnais, alternatives aux modèles passés, et désormais reconnus par l’État, montre que l’ancrage local de certaines perspectives de « Après demain » est désormais possible dans les Hautes Alpes.